Organisation et Ingénierie pédagogique
Non, il n’y a aucune répartition imposée aux équipes pédagogiques. Ce sont naturellement les compétences des enseignants qui guident cette répartition, sachant que les blocs réclament tous des compétences multiples de par les activités à traiter et les savoirs mobilisés. Le digital, le marketing, la communication, la gestion commerciale et autres apparaissent dans les 3 blocs et ne sauraient être réservés à l’un ou à l’autre. Si tout cela plaide plutôt pour plusieurs intervenants dans chacun des blocs, la répartition doit faire l’objet d’une réflexion approfondie. En conséquence, il ne s’agit pas de juxtaposer les progressions de tel ou tel enseignant pour sa discipline sur la période pour laquelle il participe à la formation des étudiants mais bien de réaliser le projet prévisionnel de formation des étudiants sur le cycle de 2 ans. Ce projet est donc construit collectivement par l’équipe pédagogique en transversalité avec les autres disciplines.
Encore une fois, tout dépend de l’organisation voulue par les équipes selon les compétences des professeurs. Ceci étant, il est intéressant de profiter de cette rénovation et des marges de manœuvre laissées pour impulser un travail d’équipe étendu aux spécialistes de CEJM dans la prise en charge de la professionnalisation et donc en tant qu’intervenants dans l’un ou plusieurs blocs, tant cette culture nourrit les pratiques professionnelles.
#liberte,#equipe,#multicompetences,#partage,#services,#projetprevisionnelformation,#ingenieriepedagogique
Le projet de formation formalise les choix d’organisation pédagogique voulus par l’établissement et l’équipe pédagogique pour l’ensemble du cycle des 2 années de formation. Il est un instrument de communication valorisant l’identité de la section auprès des acteurs extérieurs (étudiants, famille, partenaires, branches, institutions, etc) mais aussi auprès des autres établissements de formation. Il est également important pour montrer comment la section prend en charge différents publics et différents types de parcours, dans un contexte où les formations initiales scolaires de l’éducation nationale sont valorisées au même titre que d’autres modes de formation (apprentissage, alternance, formation continue) et d’autres certifications professionnelles (CQP, Titres, etc.)
#projetprevisionnelformation,#ingenierieformation,#promotionsection,#etablissement,#commexterne,#collectif
Le projet de formation est construit à partir de l’ingénierie pédagogique qui est mise en place sur les 2 années: calendrier de la formation, stages, séminaires, intégration et accompagnement des étudiants et des différents publics, projets, tutorats, partenariats, voyages, intervenants et répartition des services, organisation des espaces de formation, équipements numériques, etc. Tout cela et la réflexion qui y conduit témoigne que chaque section de NDRC possède ses caractéristiques propres en se déclinant et en trouvant sa place dans le contexte local qui est le sien.
#alternancepedagogique,#stages,#projets,#partenariats,#ouvertureculturelle,#cadrede formation,#formationnumerique
Il ne s’agit pas d’un programme mais d’un référentiel de compétences à construire. Ce qui signifie que la base de l’enseignement, l’entrée dans la formation, ce sont les activités professionnelles proposées et étudiées et non les savoirs vus d’un point de vue académique. Ces savoirs peuvent d’ailleurs servir les autres blocs où ils sont identifiés. C’est pour cela qu’il est essentiel de bâtir un projet d’enseignement et une progression, collectivement et en équipe !
#programme,#referentiel,#transversalites,#progression
Formation à l’acquisition des compétences professionnelles
Il existe de nombreux champs scientifiques qui s’intéressent à l’acquisition des compétences et à la formation en situation de travail (analyse de l’activité, didactique professionnelle, ergonomie du travail, sciences de l’éducation, etc). Des revues scientifiques publient des recherches susceptibles de nourrir la réflexion matière de formation professionnelle (consulter par exemple le catalogue de la revue éducation permanente http://www.education-permanente.fr/public/articles/).
#recherche, #analysedu travail,#didactiqueprofessionnelle
Il n’est pas simple de définir la compétence car il existe près de 150 définitions ! Pour autant et heureusement, on retrouve dans la plupart des définitions quelques principes partagés :
#situations,#cognitionsituée,#activité,#combinatoire,#ressourcesinternes,#ressourcesexternes,#savoirs
3 éléments clés peuvent caractériser ce qu’est être compétent :
#situations,#variabilité,#adaptation,#prisedeconscience,#activité,#agir
Au-delà des différences, il faut que l’étudiant soit capable déjà de repérer les quelques points-clés qui sont communs à des situations et des activités de même nature, qui peuvent se ressembler (le RAP – référentiel des activités professionnelles – est structuré autour d’activités de même nature, décrites dans chacun des 3 pôles).
Pour l’étudiant, connaître ces invariants est alors essentiel pour pouvoir se transporter dans d’autres situations, certes différentes mais dans lesquelles il retrouvera ces traits communs, il sera ainsi finalement plus compétent. Rechercher ces invariants, les nommer, les partager, les formaliser, c’est ce que l’on appelle la « conceptualisation de l’activité ».
Il est donc essentiel de pouvoir mettre des mots sur son activité, la décrire. La manière de la décrire témoigne de la faculté d’un individu à conceptualiser son activité, c’est la compétence qui s’entend…plus on possède de connaissances, d’un lexique et d’un vocabulaire professionnel pour décrire son activité, plus on révèle sa compétence.
#invariants,#classesdesituations#conceptualisation,#description
À partir des quelques principes exposés précédemment, pour former aux compétences à partir de l’activité et des situations de travail, il est nécessaire de :
#faire,#techniques,#expériences,#réflexivité,#description,#conceptualisation
Situations et simulations commerciales
Les situations réelles sont celles tirées d’une réalité commerciale. Elles ont lieu dans un contexte, une entreprise, des lieux bien réels.
Les situations simulées sont une reproduction de la réalité. La qualité de la simulation (et du simulateur) est d’être organisée en étant aussi proche que possible des conditions réelles.
Les situations vécues sont comprises ici comme étant vécues en pleine responsabilité par l’étudiant, avec une immersion totale dans l’activité réelle. Il est ainsi acteur direct et intervient en pleine responsabilité de ses choix et de ses actes.
Les situations observées le sont dans un contexte réel mais sans implication directe dans l’activité, et donc sans prise de responsabilité.
Les situations témoignées le sont par des professionnels expérimentés. Les témoignages peuvent ainsi être parfaitement réinvestis en formation à condition qu’ils portent sur des situations professionnelles bien précises et délimitées.
#reel,#vecu,#simulé,#observé,#temoigne
Sur les principes, toutes les situations professionnelles, qu’elles soient réelles, observées, ou simulées, permettent l’acquisition de compétences à la condition qu’une analyse réflexive accompagne l’action. Il n’y a donc pas à faire de hiérarchie entre les différents types de situations : quand on veut utiliser une situation de travail pour la transformer et en faire un moyen d’apprentissage, la situation de travail demeure la référence quelle que soit sa nature.
#reflexivité
Les situations réelles, les situations observées se trouvent dans les organisations et sont rencontrées au cours des stages. En formation, l’accès à l’intégralité des situations réelles est le plus souvent impossible. On peut alors faire appel à des situations simulées ou même simplement témoignées par un expert professionnel. Toute la question est aussi dans la qualité des simulations mises en place et l’on peut ici évoquer la formation des pilotes de ligne qui se déroule principalement dans les simulateurs de vol pour mieux comprendre que « la simulation est une technique qui consiste à reconstituer la situation de travail dans sa globalité, en préservant la pluralité des facteurs » comme l’écrivait De Montmollin dans son ouvrage sur l’ergonomie.
#simulations,#conditionsreelles
Comme un simulateur de vol qui reconstitue l’environnement du pilote et lui permet d’évoluer dans des conditions compliquées et de traiter des incidents sans conséquence pour les passagers… ou le mannequin qui permet au futur médecin de faire un diagnostic sans conséquence pour le malade, le simulateur commercial :
Le simulateur commercial permet ainsi d’instiller dans la situation des aléas, des imprévus, et de régler le curseur de la complexité. Il constitue l’interface entre le monde de la formation (l’activité constructive) et celui de la production (l’activité productive). Il permet d’articuler de manière incessante ces deux mondes complémentaires sans dissocier l’apprentissage par l’action et l’apprentissage par la réflexion, le retour critique sur l’action.
#simulateurcommercial,#dispositifpedagogique,#environnementmatériel
Fiches descriptives, conceptualisation, explicitation
Le risque est grand en effet de considérer les fiches descriptives comme un simple exercice scolaire obligé, en vue de présenter un dossier pour la certification alors que cette exigence de description est tout le contraire !
Comme il a été vu précédemment, la description de l’activité fait partie intégrante du processus d’acquisition des compétences (réflexivité et conceptualisation), et la manière avec laquelle on décrit l’activité peut présager du « niveau » de compétence (est-on structuré, quel est le langage utilisé, comporte-t-il des savoirs, de l’analyse, etc ?).
Bien utilisées en formation, les fiches descriptives d’activités présentent l’avantage de permettre à l’étudiant de « conceptualiser » ce qu’il a rencontré dans sa formation, de développer sa réflexivité, d’expliciter son activité, de revenir sur ses descriptions au fur et à mesure de l’avancée dans sa formation.
La condition est que ces fiches puissent révéler la compétence en mêlant les savoirs, l’ancrage dans des situations professionnelles, les analyses. Le tout avec les mots de l’étudiant, sans que les professeurs lui imposent une manière de s’exprimer qui ne lui appartiendrait pas (encore). Il est important de respecter le rythme d’évolution de l’étudiant à travers les descriptions qu’il fait. De même, un professeur ne saurait « corriger » systématiquement le style et l’orthographe car ces fiches, même si elles sont une occasion « d’écrire », doivent révéler un processus cognitif plus qu’elles ne constituent un exercice rédactionnel pur et dur !
Il peut être effectivement très intéressant pour un étudiant de vouloir « faire une fiche » donc conceptualiser et analyser des expériences antérieures dont il aurait gardé les traces, ainsi que des expériences extra-scolaires (jobs d’été, responsabilités associatives, etc. Il s’agirait alors de valoriser et de s’appuyer sur ses expériences dites informelles.
Naturellement non, la conceptualisation d’une activité est intéressante, d’abord si l’étudiant souhaite le faire, et ensuite si elle lui semble suffisamment porteuse d’apprentissages en lien avec sa formation NDRC, si il en a gardé les traces et si les rubriques des fiches peuvent être renseignées utilement
#conceptualisation,#reflexivite,#rédaction,#évolution
Sur le fond, les rubriques sont une manière proposée à l’étudiant de conceptualiser son activité, car elles représentent finalement les points communs entre toutes les activités professionnelles rencontrées. Il s’agit donc aussi pour les professeurs d’observer en formation comment chaque étudiant s’approprie progressivement chaque rubrique descriptive. Cela ne peut être que progressif et différencié. Il faut sans doute accepter que les premières fiches soient incomplètes, mal écrites, comportent des imprécisions, des erreurs conceptuelles…car elles ont vocation à évoluer tout au long de la formation.
#rubriques, #conceptsactivité,#progressivité
Dans la phase de conceptualisation des activités (recherche d’invariants entre des situations de travail), on peut réunir plusieurs étudiants qui ont rencontré des situations de nature similaires pour leur faire découvrir les points communs entre elles. Si la conceptualisation peut donc être collective ainsi que l’apprentissage à expliciter, il revient cependant à chaque étudiant de choisir sa manière à lui, bien personnelle, d’exprimer les choses notamment à l’écrit.
#collectif,#individualisation,#expression,#personnalisation
Oui, car il existe plusieurs manières de conceptualiser une activité professionnelle, une situation. Le meilleur exemple est donné par la co-intervention, chaque discipline enseignée peut aider l’étudiant à « regarder différemment » son activité. De même, un étudiant peut très bien rencontrer une activité suffisamment riche pour qu’il puisse la conceptualiser soit du point de vue de la négociation, de la segmentation, de la politique réseau, du marketing digital…il n’utilisera certes pas les mêmes « lunettes » pour la regarder et la décrire.
#reproduction,#contexte,#differenciation,#conceptualisation
Oui, cela peut se rencontrer lorsque par exemple un étudiant se retrouve réellement immergé dans un réseau de distributeurs sans qu’il ait pu participer au recrutement. Il pourra ainsi nourrir l’ensemble de l’activité réseau, de situations simulées, de situations vécues en réalité, de situations d’observation. Ce qui détermine le « genre » de l’activité (réelle, simulée, …) c’est à la fois le cœur de l’activité et l’importance prise par chacune des phases, ainsi que son niveau de responsabilité opérationnelle dans l’activité.
#combinaison,#coeur,#activite,#responsabilite
(Voir l’ensemble des vidéos de Pierre Vermersch consacrées à l’explicitation). L’explicitation fait partie intégrante du processus d’acquisition des compétences car c’est le moment où chacun va s’approprier son activité en en parlant ; ce point est central car cela permet de passer « du geste à la compétence ». Concrètement, l’explicitation, écrite ou orale, consiste en la recherche avec d’autres de points communs, de différences, la mise à jour des hésitations, des erreurs, des choix opérés, des difficultés, des manques, des besoins de connaissances complémentaires, etc.
Elle peut se faire directement avec le professeur, ou sans le professeur en petit groupe, en binôme. L’explicitation peut conduire naturellement les étudiants à mieux décrire leur situation de travail, à l’oral comme à l’écrit, via notamment leur passeport professionnel. Mais encore une fois, l’explicitation ne doit pas être confondue avec la capacité à rédiger même si elle y contribue indéniablement.
#explicitation,#redaction,#difference,#prisedeconscience,#entretien,#vermersch
Passeport professionnel
Le référentiel ne mentionne pas l’obligation de disposer d’un passeport mais celui-ci présente de très nombreux intérêts.
Le premier intérêt d’un passeport professionnel est pour l’étudiant lui-même. Il peut ainsi garder des traces à lui de l’intégralité de ses expériences professionnelles. Cela peut donc lui permettre de valoriser son parcours lors de recrutements ultérieurs, la rédaction de CV. Le passeport est et doit rester en quelque sorte le « journal intime professionnel » de l’étudiant.
Le second intérêt est en formation, car une pédagogie fondée sur les situations de travail et les activités suppose de pouvoir en garder les « traces », de ne pas les perdre en cours de route, afin de pouvoir y revenir et engager un travail de réflexivité avec les étudiants. De même en formation, le passeport conduit les étudiants à « écrire et décrire » leurs activités et donc entretenir leur « muscle rédactionnel », et ce d’autant plus qu’il leur est fortement conseillé de faire évoluer leurs descriptions au fur et à mesure de la formation et de l’acquisition d’un vocabulaire plus riche.
Enfin le passeport peut aussi servir l’évaluation formative et à la fin, l’évaluation certificative (voir épreuve E4).
#traces,#activités,#valorisation,#experiences, #journalintime,#description,#formation,#valuation,#certification
Effectivement, on n’écrit plus passeport professionnel en tant que tel. On les appelle Folios, livrets de pro, passeport pro, c’est le même principe ; garder des traces d’activité, pouvoir revenir dessus.
Le passeport professionnel est un objet d’abord de formation, qui sert la réflexivité et va permettre de produire des fiches qui serviront ensuite et plus tard à la certification. Il ne faut donc pas réduire l’utilisation du passeport à de la certification ; c’est avant tout de la formation.
#usage,#formation,#folios,#passeportPro,#livrets
Il ne faut pas que décrire les situations soit un exercice imposé par un enseignant à ses étudiants. C’est d’abord un travail par et pour l’étudiant. Les descriptions de situations professionnelles n’ont pas vocation à être systématiquement « corrigées » par les enseignants pour avoir une forme parfaite. Il faut éviter d’instrumentaliser le passeport pour réguler la classe. De même, il ne faudrait pas que le passeport soit considéré par les étudiants comme des « formulaires à remplir » ce qui va de pair avec ne pas faire apparaitre aux étudiants, le passeport comme un passage « obligatoire ».
#obligation,#choix,#rédaction,#perfection,#formulaire
On peut imaginer une forme imprimée du passeport professionnel, il serait ainsi constitué d’une suite de fiches. Mais il est évident qu’une forme numérique via une application web présente de très nombreux avantages, car elle permettrait de:
#fiches,#imprimé,#numerique,#alternance,#pilotage,#pedagogie,#evaluation
CANOPE développe l’application C PRO (ex :CERISE PRO) largement utilisée dans d’autres BTS mais qui est en cours de customisation pour le BTS NDRC. Il existe d’autres applications de type portfolio de compétences ou livrets de compétences L’intérêt de ces solutions est qu’elles doivent permettre un travail à distance dans de multiples configurations réseau, et aussi que toute l’équipe pédagogique (enseignement général et enseignement professionnel) puisse accéder aux situations professionnelles des jeunes et participer ainsi activement à leur professionnalisation.
Il peut exister aussi d’autres formes d’organisation plus digitale de la section (réseau social, blog, etc) permettant de collecter ces traces d’activités, de les partager.
#applis,#numérique,#partage,#adistance
Environnement numérique et digital
Il n’y a pas de préconisations ni de guide d’équipement imposé, sachant que les financements sont régionaux et que les environnements de formation sont d’une extrême diversité. La dimension digitale du BTS NDRC oblige à repenser l’utilisation des outils numériques, y compris en ce qui concerne l’organisation des relations au sein des sections (site, réseaux sociaux, blogs, messageries, applis…)
Une plate-forme est proposée qui regroupe de nombreuses applications (Marketing automation, E-commerce, Blog, Gestion SAV, PGI, CRM, cloud, Réseaux sociaux, etc). Pour autant, chaque section est libre d’installer tout type d’application. Seules Wordpress et Prestashop apparaissent comme incontournables car ce seront les applications retenues pour la partie pratique de l’épreuve E5.
#applis,#wordpress,#prestashop
Stages et actions partenaires
Le BTS NDRC affirmant encore plus sa vocation généraliste, il n’y a plus ni secteur, ni entreprise à interdire ! La seule préoccupation est de savoir si le lieu est producteur d’apprentissages et de compétences pour l’étudiant dans le cadre fixé par le référentiel, le projet de formation de l’équipe et les aspirations professionnelles de chaque jeune.
Il n’y a pas grand changement par rapport à NRC. Il est toujours conseillé de disposer d’autorisations de sortie, De plus, à l’aide du groupe NDRC créé sur le réseau viaeduc, il y a de nombreux documents et expériences à partager à ce sujet d’autorisations pour les mineurs, etc. Il existe une proposition de convention d'action pour ces situations (site du CRM-TL).
De même que cela existait déjà en BTS NRC, oui, à condition de se plier aux exigences de l’établissement (convention d'action, autorisations nécessaires, couverture assurance, etc) et que l’action soit validée pédagogiquement par l’équipe.
Toute organisation pédagogique est acceptée si elle reflète le projet de formation de l’équipe. Il y a en la matière des équilibres à maintenir entre les différents espaces et modalités de formation (ateliers, actions, modules de différenciation, etc)
En partageant d’abord le référentiel et les programmes disciplinaires. Les activités professionnelles nécessitent l’intervention de plusieurs disciplines (ex : création de contenus digitaux, création de blogs, en anglais, en français). De plus, les savoirs associés peuvent faire référence à des savoirs disciplinaires identifiés (ex: rédactionnel, lexique, etc.)
Les espaces de partage sont nombreux : ateliers de professionnalisation, visites de stages, participation commune à des évènements, etc)
La planification et la programmation des stages relèvent du choix de chaque équipe qui propose un projet de formation. Tout est donc acceptable à condition que cela corresponde à des stratégies de formation tenant compte notamment des environnements socio-économiques, des partenariats, des publics accueillis, etc. Là aussi, des équilibres sont à garantir entre les postures d’observation, d’action, d’immersion, etc.
Pas systématiquement. Le digital correspond à une facette des profils commerciaux recherchés. Ceci étant, de plus en plus de structures se digitalisent…
Là encore, cela est lié au choix et à la stratégie de l’équipe tout comme à la différenciation selon les expériences professionnelles des uns et des autres.
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